Témoignage d’une gardienne de colonie

Depuis 2018, Proanima développe son programme de CSRM (Capture, Stérilisation, Relâche, et Maintien) pour les chats errants appartenant à des colonies. Ce programme permet de contrôler la surpopulation féline dans nos territoires desservis. En partenariat avec nos villes et municipalités clientes, notre organisme souhaite, par ce procédé, améliorer le sort des chats de la communauté. Nous aidons notamment les gardiens en leur fournissant la nourriture et les soins nécessaires aux chats dont ils s’occupent. Depuis 2018, Proanima a aidé plus de 325 gardiens de colonies et stérilisé plus de 2500 chats errants!

Nous avons reçu récemment des nouvelles de l’une de nos gardiennes de colonie qui prend soin de chats errants depuis quelques années.

Voici son témoignage : 

« Bonjour,

Notre dernière correspondance remonte au 14 septembre 2020 alors que vous m’offriez gracieusement de la nourriture pour les chats communautaires que je nourrissais.  À cette époque, j’avais décliné votre offre puisqu’ils avaient disparu de ma cour depuis le printemps (2020) mais pour revenir au tout début du même hiver. (2020).

 En fait, je m’étais occupée de 2 chattes (mère et chaton que j’ai supposé être une chatonne) tout l’été, automne et hiver 2019 jusqu’à leur disparition au printemps 2020. Toutes deux, très férales et noir jais occupaient ensemble l’abri d’hiver que j’avais fabriqué et qu’elles ont utilisé tout l’hiver, blotties l’une contre l’autre.  Elles n’en sortaient qu’au matin pour réclamer leur pitance.  Puis plus rien jusqu’au début de l’hiver 2020.

Quelle surprise mais surtout quelle joie de constater que les 2 (toujours ensemble) étaient revenues occuper l’abri mais surtout qu’elles avaient toutes deux l’oreille gauche entaillée.  La mère a sans doute été frappée alors que j’étais en voyage.  Je ne l’ai plus revue.

Depuis cet hiver-là, seule, la “chatonne” n’a pas voulu occuper mon abri, elle ne venait sur ma galerie que pour être nourrie.  Il faut dire que suite à deux opérations, j’avais dû poser l’abri près de ma porte d’entrée arrière où il n’y a pourtant aucun trafic.  Cet hiver-ci, pendant les journées glaciales où la température a chuté autour de -30°, elle s’est engouffrée dans mon sous-sol bien au chaud mais demeure excessivement férale: impossible de lui toucher ou même de s’en approcher.

Avec tous mes remerciements et encouragement dans votre mission.  Que ferions-nous sans un programme tel le vôtre.  Il était grand temps que St-Jean-sur-Richelieu arrive en ville. »

Gabrielle G.

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